Les aphorismes de Bernard Barraud (dit Bernard B)

Un défroqué a toujours un peu mal au culte.

Aujourd’hui je décide que sont ouvertes la chasse aux idées et la pêche à la ligne : les mots n’ont qu’à se tenir à carreau !

Georges Perec aurait pu tirer la chasse d’O mais il a préféré casser des E.

Votre politique de la chaise vide, je m’assois dessus !

Nyctalope : insulte à la nuit.

Les bienheureux, les malheureux et entre les deux les à moitié heureux.

On ne dit pas indifférence mais une différence.

Ma ligne de vie : tantôt une ligne de l’être, tantôt une ligne de maux.

Plus il y a d’éléments de langage moins il y a de langage.

Il suffit d’entendre le mot f’âme pour se convaincre que l’âme y résonne (raisonne) pleinement, contrairement à ce que pourraient dire les z’ommes cons-plotistes.

Combattre le poison des incertitudes avec un antidoute.

Si vous pensez avoir été empoisonnés par un mariage d’argent alors prenez un anti-dot.

Le dérèglement climatique se règle toujours en espèces.

Chaque matin devant mon miroir je me demande combien d’humains vivent sous le seuil de beauté.

La raison a ses failles que Pascal Lafaille ignore.

Dans le train-train de la vie quotidienne on n’a qu’un billet aller-aller.

Je me demande comment l’argent sale peut ne pas avoir d’odeur.

Supprimer l’impôt sur la fortune est une faute de coût.

J’ai enfin trouvé la clef de l’énigme mais ça fait un moment qu’on est passé au digicode.

La clef de l’énigme, oui mais pour quelle porte ?

Les illuminations divines seront chassées par le dieu de la sobriété énergétique.

Bernard Barraud (dit Bernard B)

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