Je ne supporte pas qu’on claque une porte : ça réveille le dormant.
Nous sommes comme des livres non lus : la plupart des gens jettent un coup d’œil sur la quatrième de couverture mais ne vont pas plus loin.
C’est le goutte à goutte qui fait déborder le vase à vase.
Pas facile d’écrire de gauche à droite avec des mots à double sens.
Les éléments de langage sont les extincteurs de l’imaginaire subversif.
De fines et légères lettres se glissent dans mes aphorismes lourds de sens.
Pleurer de joie et rire de tristesse.
Je reconnais mes mots à la courbure de leurs lettres.
L’heure exacte n’est qu’un leurre.
Je prendrais bien un vers de plus mais un Apollinaire sans Alcools si possible.
Je n’ai qu’une envie : me soustraire à la vue de toutes ces réalités augmentées.
Bernard Barraud (alias Bernard B)
c’est déjà pas mal, un coup d’oeil à la 4e de couv’ !
et que dire de ceux qui cornent les pages, griffonnent des remarques » …et ne reviennent jamais lire la suite ? 🙂
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